Le Larvoratoire

Un lieu pour la création et la recherche

en photographie contemporaine  

Le Larvoratoire est un espace pour les expériences photographiques. Un lieu à l’Arvor, à côté de la mer et au bout de la terre, pour produire et montrer des vibrations, des gestes, des traces, des démarches habitées et des processus en recherche.  

Cultiver nos imaginaires, non pour dire le monde tel qu’il est, mais tel que nous l’éprouvons, tel que nous voudrions qu’il soit - ou tel que nous redoutons qu’il devienne.


Actualités

Du 17 avril au 11 mai :
Exposition Barbara Bénédicte Penn
AEDES.


Aedes est le choc de deux rencontres fortuites (un roman de Pierre Michon et l’herbier de Paul Monnet) qui propulsent Barbara Bénédicte Penn dans une quête effrénée : celle d’un Livre - primitif et absolu - qui rassemblerait les fragments perdus de ses propres origines. L’herbier, avec ses traces végétales, obsède l’artiste et devient le support, unique et précieux, sur lequel elle vient déployer les fantasmagories de ses mémoires et de son imaginaire : un "sanctuaire de papier" où le végétal, l’animal et le minéral, forment un chaos vivant.


Ouvert du mardi au samedi
de 11h à 13h et de 16h à 19h

L'image trouvée au cœur de la photographie

Une programmation 2024 autour de l'archive et de la photographie vernaculaire


Les photographies et les archives anonymes trouvées, adoptées, réinvesties sont susceptibles d’entraîner nos imaginaires dans des dimensions que nous n’aurions pas soupçonnées. Elles nous embarquent très loin dans des enquêtes, des reconstitutions, des recherches, des interprétations. Rencontres fortuites, elles nous possèdent et nous font dériver vers des aventures parfois démesurées. D’où provient cette puissance des images qui sont jetées, perdues, abandonnées, refoulées ? Qu’est-ce qui fait qu’elles appellent en nous le soin, la collecte, l’envie de les faire revivre, de les recycler, de nous relier à elles ou de dialoguer avec elles ? Est-ce la matérialité de ces archives qui les parent d’une aura singulière ? Y a-t-il au sein de la photographie contemporaine un refus de l’idée que tout est consommable, effaçable, jetable ? Quoi qu’il en soit, ces images trouvées font point de résistance et d’amarrage pour le désir.

Illustration

Exposition

Barbara Bénédicte Penn

Aedes,  la quête d'un Livre primitif et absolu qui nous ramènerait aux origines d'un monde sauvage.


A partir du 16 avril


Illustration

Exposition
Anne-Lou Buzot

La théorie de l'horizon incliné, une histoire incongrue autour d'anciennes photographies de bords de mer et de sociétés savantes.


A partir du 16 juillet


Exposition

Jean-Christian Bourcart


Le plus beau jour de ma vie, une série décalée à partir de photographies de mariage non retenues par leurs commanditaires.


A partir du 21 septembre



Rencontre avec

Michel Poivert


Un voyage dans les contrées de l’anthropocène et des usages contemporains de la photographie vernaculaire.


Date à préciser fin août


Résidences 2024

Février - Résidence du collectif  "Photeurs de trouble"


Chaque année en février-mars, lors d’une résidence de quelques jours, le collectif Photeurs de trouble met en place des dispositifs de prises de vues au Larvoratoire. Il propose aux participants d’entrer dans le lieu aménagé temporairement en studio, et de partager une expérience photographique. Dans une atmosphère festive, il s’agit de revenir aux origines expérimentales de la photographie : bidouillages, papiers périmés, optiques et chambres anciennes, chimies étranges, temps de pose longs.  

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Et aussi

Mélina Jaouen

Résidence création sur un temps long soutenue par la région Bretagne : mars à septembre 2024


Isabelle Vaillant

Résidence de recherche Auteur / Éditeur avec Céline Pévrier des éditions sun/sun : avril 2024


Cléo-Nikita Thomasson

Résidence courte autour d'un travail d'éditing : juin 2024


Moments de vie

Rencontres, moments conviviaux, vernissages, ateliers découvertes, cafés photo, labo…

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